Pa-pa-pa-pa-pa *PA* (c'est le rythme de la Conga)

Cédant à la pression amicale (ahem), je m'incline, je finis par rédiger une critique, en me focalisant sur c'qu'les autres ont pas dit...
Soit deux sœurs, dont l'une (Ruth) est supposée être éclipsée par le charisme/la beauté de sa sœur (Eileen, qui se prononce d'ailleurs «aïe, Line» en anglais, mais j'dis ça j'dis rien). Toutes deux entendent faire carrière à New York, la blonde jolie par son physique (pubs pour vêtements en Lycra? Non: comédie), la brune moche par son imagination (sculptures en bois-résine-os de poulet? Non: littérature).

En réalité toutes deux sont moches. Toutes deux ont le nez raboté pour ressembler à un tremplin de ski, toutes deux ont des peaux tirées à faire exploser leurs pomettes, opération (et probablement opérationS) destinées 1) à montrer qu'elles sont sœurs, 2) à faire croire qu'elles ont l'âge du rôle. Or si Eileen est supposée être jolie, c'est qu'elle est blonde et qu'elle porte mieux le short parme fort bizarrement plus court sur l'avant, d'un à deux centimètres, que sur l'arrière...

Mais elles dansent rudement bien (mieux qu'elles ne chantent, toujours). Et leurs partenaires aussi, je vous renvoie aux critiques de mes partenaires de visionnage pour les moments d'anthologie, avec apothéose dans l'incongrue conga. C'est bien le seul intérêt d'une comédie musicale, d'ailleurs, s'ébaubir devant les intermèdes musicaux. Si le scénario avait été trop riche, il aurait affadi les morceaux de bonheur dansés.

Pour les acteurs, même remarque, et du coup il ne me reste plus grand chose d'original à dire. Si. Il reste le proprio grec, escroc moyennement sympathique. Mais y'a que ça à en dire, alors je quitte.