Un film qui oscille entre le sérieux et l'enfantin
Je dois vous l'avouer, je n'ai jamais été fan des films Mad Max. Le premier n'était pas trop mal, mais ça n'était pas du tout ma tasse de thé. Sa suite encore moins, malgré qu'elle soit jugée comme meilleure. Par contre, ce troisième épisode est souvent considéré comme le moins bon de la trilogie. Je suis d'accord, sauf qu'il n'y a pas vraiment de différence avec les autres opus. Il y a une chose que j'aime bien dans Mad Max, c'est le décor post-apocalyptique, avec tout ce sable et ce silence (j'adore le silence). Par contre, quand on nous impose des gosses qui émettent des cris bizarres, ça vire au n'importe quoi. Ce film a beaucoup de défauts, mais aussi quelques qualités. Je commencerais par les qualités, car elles sont moins nombreuses. Tout d'abord, Mel Gibson reste bon dans le rôle de Mad Max. D'ailleurs, il y est tellement bon que je ne vois pas qui d'autre aurait pu jouer le rôle. C'est comme Harrison Ford avec le rôle d'Indiana Jones, seul lui peut l'incarner. Ensuite, il y a quelques scènes assez "dures". En fait, petit spoiler, dans ce film, quelques enfants meurent (je préfère prévenir, car il y a des spectateurs qui ne supportent pas ça, et je peux les comprendre), et ça rend le film beaucoup plus sérieux. Malheureusement, on se retrouve parfois avec des scènes très enfantines. C'est un peu comme s'ils ne savaient pas s'ils devaient réaliser ce film pour les adultes (qui était la cible des deux premiers) ou élargir la cible et proposer un film un peu plus accessible pour tous publics. Du coup, on a un mélange entre les scènes violentes et les scènes gnangnan. Dans le rôle de la méchante, on retrouve la chanteuse Tina Turner. Je vais être méchant, mais je suis content qu'elle n'ait pas eu une grande carrière cinématographique, tant son jeu dans Mad Max 3 laisse à désirer. Bref, un remake/reboot/suite est en préparation. Peut-être que ça me permettra enfin d'adhérer à cet univers, qui ne m'a malheureusement pas convaincu, et ce malgré trois longs-métrages.