Bien que clairement le moins bon épisode de la saga, ce « Au-delà du dôme du tonnerre » est sans doute à réévaluer.
Bon, il y a des faiblesses, c'est clair: alors que c'était le point fort précédemment, les costumes font ici penser à un défilé de la Gay Pride et le scénario, s'il évite plutôt habilement le manichéisme et est peut-être le plus ambitieux des trois, se prend parfois les pieds dans le tapis, hésitant entre renouer avec l'esprit des deux précédents volets ou s'en éloigner.
L'intégration du groupe d'enfants à cet univers si particulier pose à ce titre problème, comme si on voulait élargir au maximum la dimension grand public du film. Une fois qu'on a écrit cela, reconnaissons aussi que l'ensemble est bien fait, et même la bande de gamins finit par trouver sa place au cœur de l'intrigue, les scènes d'action gardant leur efficacité (bel affrontement final, bien qu'un cran en-dessous de celui de « Mad Max 2 ») et l'univers visuel a une sacrée gueule.
Mais alors qu'il traîne une réputation de « loser » vis-à-vis de ses prédécesseurs, « Au-delà du dôme du tonnerre » n'a pas tant à rougir que ça. Cela aurait pu être mieux, c'est vrai, mais au moins reste t-on toujours à un niveau acceptable, à l'image du mythique « We don't need another hero » de la grande Tina Turner pour conclure en beauté.
Rien que pour ça...