Le second épisode avait su renforcer tout ce qui faisait le charme du premier Mad Max tout en instaurant une vision post-apocalyptique qui allait marquer durablement l'imaginaire collectif. Virage à 180 C° pour le troisième volet puisqu'il abandonnait l'ambiance impitoyable de ses prédécesseurs et choisissait d'aller vers la parodie grand public. Ainsi Mad Max perdait de sa superbe, en devenant un héros lambda qui s'associait avec n'importe qui, qui cherchait à sauver la veuve et l'orphelin contredisant complètement l'égoïsme profond du personnage et qui proposait des antagonistes clownesques à mille lieux des crapules sans foi ni loi des premiers films. En versant dans la comédie potache pour plaire à la masse des spectateurs, ce Mad Max s'est affadi au point de démystifier un des plus grands anti-héros de l'histoire de cinéma et je n'ai pas grand chose à ajouter à part que vous devez absolument regarder le second et le quatrième opus plutôt que cette farce de mauvais goût qu'est Au-delà du dôme du tonnerre.