Dans un monde en proie à une épidémie transformant les hommes en ?
A - chaises,
B - zombies,
C - femmes,
nous suivons les derniers jours d'une jeune fille aux côtés de son père. Maggie est un film de B certes mais il traite le sujet de manière très intimiste, en se focalisant sur les relations entre ces deux êtres qui s'apprêtent à ?
A - se dire adieu.
B - écouter le dernier album de JUL en boucle pendant 72 heures.
C - manger des raviolis en boîte.
La présence d'Arnold est évidemment une des raisons pour lesquelles on se laisse tenter. Voir l'action man des années 90 endosser un rôle plus sobre où la charge émotionnelle doit être le maître mot intrigue. Et sur ce point, on peut dire que le résultat est mitigé ! Après avoir éprouvé quelques difficultés à rentrer dans le film à cause de son rythme et de la distance volontaire initiale entre les personnages, passé la première demie heure, les quelques rapprochements et les échanges viennent donner du relief à l'ensemble pour emmener le film jusqu'à son final. Sans crier à l'arrache-cœur, certaines scènes au demeurant très simples fonctionnent pleinement. Henry Hobson dont c'est le premier film en tant que réalisateur réussit à ne pas faire du larmoyant mais il ne retranscrit pas non plus pleinement l'impact émotionnel de son histoire. A l'image de l'adaptation de :
A - "La route"
B - "Garfield"
C - "Twilight"
qui n'atteignait pas le niveau des relations père-fils du livre, "Maggie" semble nous montrer deux êtres pudiques face au désastre personnel qui s'annonce.
Indéniablement baigné de bonnes intentions, parfois secondé de belles images, le film a le mérite de prendre son temps pour nous offrir ce requiem sincère mais entaché d'un manque d'interprétation.