A New-York, une trentenaire veut avoir un enfant seule, par insémination, jusqu'à ce qu'elle rencontre un prof, déjà marié, dont elle tombe amoureuse.
Quand on parle du cinéma de Woody Allen, on ne parle pas souvent des réalisateurs et réalisatrices qui sont influencés, car sa carrière court sur plus de 50 ans. On pourrait parler de Noah Baumbach, et donc par ricochet de Rebecca Miller, vu que les deux ont en rapport Greta Gerwig, la compagne du premier, et qui a travaillé avec Woody sur To Rome with love.
Autant dire qu'avec l'affiche, New-York en fond, le sujet qui ressemble à un vaudeville, nous sommes en territoire connu. Sauf que le sujet est clairement féminin, avec l'émancipation d'une femme que joue très bien Greta Gerwig, qui va aller jusqu'à créer une brisure dans un couple en perdition, Ethan Hawke et Julianne Moore.
En revenant sur Noah Baumbach, on pense aussi à Frances Ha, et c'est ce qui ressort du film de Rebecca Miller, à savoir que le résultat manque tout de même d'originalité. Nous sommes plus proches de scénettes, où l'homme n'est pas vraiment valorisé, mais n'est tenu en compte que le bonheur de cette femme, un peu égoïste en fin de compte.
La réalisatrice, fille de Arthur Miller, avait fait forte impression avec The ballad of Jack ans rose, et à ce jour, Maggie a un plan est son dernier film. Peut-être aurait-elle dû aller sur des sentiers moins balisés ?