Ce film est dans la lignée de Woody Allen, comme peuvent l’être certains films de Noah Baumbach, de Julie Delpy ou peut-être « Casse-tête chinois » de Cédric Klapisch. Dans le sens où il se déroule à New York dans un milieu intellectuel et où il est bavard, mais pour notre plus grand plaisir.
La comparaison s’arrête là, parce qu’il sait trouver son chemin propre, grâce notamment à la présence de Greta Gerwig, candide ou grave, toujours charismatique, dans ses vêtements vintage et sages à la fois. Julianna Moore est elle aussi parfaite également habillée de façon caractéristique.
Le sujet du film comme l’humour de Rebecca Miller apportent du sang neuf à ce genre de cinéma. S’il traite des moeurs d’une poignée d’intellectuels new-yorkais, avec ironie et tendresse, il suit aussi un raisonnement scientifique, à savoir prouver que les individus d’une espèce cherchent toujours à reproduire leurs gènes.
L’histoire est très plaisante à regarder et le scénario recèle quelques péripéties : Maggie, cherche à contrôler sa vie et façonner le destin, c’est le destin qui va finalement façonner sa vie.