Alors dans le pitch on nous parle d'"addiction" sans préciser laquelle... le début du film est donc fébrile même si ce n'est qu'un effet de manche. On se rend compte que tout bêtement, il s'agit de l'addiction d'un père de famille chirurgien-dentiste à la cocaïne, rencontrée lors de soirées d'abord, puis qui étouffe la vie quotidienne de plus en plus... jusqu'à une crise d'une des deux gamines qui révélera la présence de cocaïne dans ses urines... les tests sur toute la famille mettra à jour la contamination complète de la famille et ce, depuis des mois. Alors qu'on commence à douter sur la fiabilité et la sincérité du père, la mère sort en cachette avec lui... une fois sorti par la volonté (le mec est dentiste quand même, pas un junkie) de la drogue et avec preuve à l'appui par prises de sang régulières alors qu'il n'y est plus obligé, c'est à peine si la mère ouvre la lettre d'analyse mais se met à fouiller partout comme une folle, sèche une réunion de travail parce qu'il ne répond pas au téléphone, et finalement le quitte comme une vieille chaussette... sans pour autant craindre qu'il contamine ses filles puisqu'elle les lui confie régulièrement ! Bref ça aurait pu être un film intéressant, comme la scène où un agent interdit subitement à la mère de voir ses enfants dans la pièce à côté sans lui donner plus d'explications (invraisemblable) et où les deux parents sont menottés comme des tueurs en série et emmenés au commissariat... hélas la fin, alors que tout est rentré dans l'ordre grâce à une deuxième expertise du dossier, fait plutôt penser à une mère devenue folle qu'à un père drogué... folie récurrente dans les manières des autorités qui brutalisent avant de savoir, de la Justice qui juge en se trompant, etc. Ça aurait pu avoir de la gueule si la femme comme par enchantement n'avait pas eu ses règles au moment le plus invraisemblable...