Une série B très honnête à qui on en demandait pas beaucoup et qui pourtant nous offre quelques moments de bonne flipette. Si le trouillomètre ne dépasse jamais le stade "Je vais me faire pipi dessus", il arrive pourtant d'avoir quelques frissons dans le dos, on encore de sursauter gaiement sur son siège. Ça ne marche pas tout le temps par contre, car le film reste assez prévisible, et la surenchère d'apparitions/musiques soudaines peut finir par agacer.
L'esthétique générale assez réussie participe grandement à cette ambiance pesante : les rêves sont par exemple bien fichus. Elle vient avant tout combler les lacunes du scénario : en effet, l'histoire manque terriblement de sens, et sans forcément nous ennuyer, elle manque surtout de crédibilité.
Sans rien révolutionner quoi que ce soit, Mamà se contente de remplir le cahier des charges et de satisfaire les aficionados des films d'horreur : ces gourmands de portes qui se ferment toutes seules, d'ombres furtives ou de monstres hostiles. Cerise sur le gâteau : les deux gamines sont franchement flippantes, surtout la petite.
Le fait que Mamà nous soit vendu comme étant produit par Guillermo Del Toro avant même d'être réalisé par Muschietti, ça ne laissait présager rien de bon (on connait la chanson). Au final, l'ensemble n'est déjà pas si mal, et c'est toujours bien mieux qu'un Paranormal Activity 14 ou bien plus flippant qu'un Saw 18.
P.S : j'adore leur berceuse.
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