Toutes les maisons de productions sont arrivées à nous proposer des épisodes de séries, qui égalent en qualités les films qui ont fait l'essai d'assembler les ingrédients qui marchent, autour d'une ou deux star, et ont misé à nous faire croire à une histoire qui traite d'un sujet important.
Man on High Heels apparaît comme l'essai du Policier qui arrive à la croisée du classique, avec les codes de naissance Asiat, Coréen, qui a choisi de laisser apparaître le sujet de fond, plutôt que de revendiquer le mitonné au films du genre poor cops/bad guys. Les références qu'on y attacheraient, et les scènes violentes, ne pèsent pas au regard de l'importance de ce bout de vie qui doit être raconté. Malgré le nombre d'années, seules les scènes qui accompagnent et racontent le personnage principal imprègnent la mémoire, deux enquêtes vitales qui le mènent jusqu'au bout de lui, et de son job.
L'image, le rythme, la mise en scène ne sont sûrement pas, pour beaucoup de vrais cinéphiles, au niveau d'un 7 ou 6/ 10. Mais est ce que le fil qui nous guide n'est pas si ténu, que cette peau de flic qu'il ne peut pas quitter, qui est lui aussi, cette dernière mission, dans laquelle la réalisation arrive à nous emmener (malgré ses moins), cette dernière mission coute que coute, pour sauver qui ? pour se sauver ? n'est pas aussi une des questions que nombres de Polars oublient, qui est sa nécessité d'être intègre avec lui ? Malgré les moins, on arrive a garder cette mémoire d'un film qui a su faire exister son personnage, et on ne le rencontre pas dans tant de film que çà (là oui j'exagère !). Film à voir - oui