Dès le début, le tableau, juste, est posé, dans toute sa violence : les salauds esclavagistes et les pauvres esclaves maltraités. Et puis, l'espoir se lève pour les deux protagonistes, le maître et l'esclave. L'un ne serait pas qu'un monstre et l'autre pourrait voir sa vie adoucie, grâce à la relation qui s'installe entre ces deux-là. Jusqu'à l'outrage ultime qui révèlera la sauvagerie de l'un des deux.
J'ai vu ce film il y a plus de 2 décennies et je ne comprends pas trop bien pourquoi il n'est pas plus vu. C'est pourtant un des films les plus forts que je connaisse sur la période esclavagiste aux Etats-Unis. Ou sur l'esclavagisme tout court, et les rapports dominants/dominés qu'il induit.