Adapté d'un best-seller, « Mange, prie, aime » n'est pas désagréable. En revanche, avoir la prétention de philosopher sur la vie et l'amour à travers une vision aussi banale et simpliste de ces derniers n'est pas loin de tenir de l'exploit. Le film a l'air de se croire tellement intelligent alors qu'il enchaîne régulièrement les platitudes et les lieux communs que cela en devient presque rigolo, le comportement souvent contradictoire de l'héroïne vis-à-vis de ses aspirations spirituelles ne faisant qu'accentuer ce sentiment. Heureusement, quelques bons seconds rôles viennent limiter la casse et, surtout, Julia Roberts est resplendissante et de beauté et de charisme : elle irradie littéralement une œuvre qui, sans elle, n'aurait quasiment pas eu le moindre intérêt. La quatrième étoile est pour elle.