Alladin Sane
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Un film d'épouvante au budget serré mais riche en idées, on préfère nettement ça à l'inverse ! Maniac joue sur une crainte bien ancrée dans l'esprit humain (et d'autant plus des femmes - et hommes - qui l'ont un jour connu) : avoir un pervers qui vous suit...en ne sachant pas ce qu'il veut. Et à ce petit jeu du chat et de la (pauvre) souris, Joe Spinell (accessoirement aussi scénariste du film) est brillant avec sa tête de Monsieur Tout-le-monde dont on ne se méfie que trop tard. Et nous de serrer les dents pour qu'il ne rattrape jamais cette jeune femme qui tente par tous les moyens de ne pas être sa énième victime. La mise en scène n'est vraiment pas mauvaise, couplée à un rythme qui défie toute concurrence, on ne voit clairement pas passer les petites 85 minutes (génériques compris) qui composent Maniac. Et quand vous pensiez que le film allait se terminer sur une petite mise en scène de thriller macabre (la présentation des mannequins dans la chambre du psychopathe), Maniac sort encore le grand jeu en partant dans le
cauchemar éveillé avec les mannequins qui deviennent des cadavres s'attaquant à leur bourreau (on a même eu un moment de latence devant le corps sans tête qui déboule de sous le lit : "Ah oui, quand même...").
Dans ce décor de carte postale (Rome), l'ambiance est à couper au couteau, et Maniac nous met en tension grâce à l'attitude innocente de son bourreau et un final qui vaut le détour. Un méchant dé-maniaque.
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Créée
le 14 oct. 2022
Critique lue 13 fois
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