J'aime pas mettre un titre
Une suite.
Il en faut hein.
Si je regrette la sobriété, voire l'austérité du premier, je retrouve ici des éléments qui me plaisent, et même, sont plus présents encore, comme ce New York nocturne, humide et inquiétant que j'aime dans les films des années 70 aux années 80. Le New York noir.
Une petite tentation à l'outrance m'a dérangé parce que je ne l'ai pas sentie assumée, comme le gros coup de coude clin d'oeil de la scène de la tronçonneuse, j'ai trouvé ça un peu balourd. Mais bon, ça reste quand même négligeable.
Mais une fois encore, malgré des tas de défauts, et une relative pauvreté du scénario (plus que dans le premier, ceci dit ça nous évite ses errements), ça fonctionne plutôt, en particulier dans la transition entre anciens et nouveaux personnages principaux, qui se fait en douceur, un glissement naturel. Le rôle féminin campé par Claudia Christian est beaucoup plus intéressant que celui qu'avait Laurene Landon dans le premier, et en plus, il est vachement mieux joué (et puis, elle a une beauté épanouie qui est chouette). Robert Davi fait le boulot sans démériter derrière Tom Atkins, bien au contraire, et Michael Lerner campe un tueur en série relativement crédible, quoique trop peu développé à mon goût.
Voilà, une suite d'un film moyen mais attachant, qui se regarde tranquillement parce qu'elle est moyenne et attachante.