Certes, Marcel ne paye pas de mine avec sa petite bouille de coquillage monoculaire, et pourtant je vous défie de ne pas vous attendrir devant les aventures de ce crustacé débrouillard. À la suite de la brusque disparition de ses congénères, Marcel et sa mamie vivent seuls dans une maison bientôt occupée par un réalisateur de documentaire fasciné, lui aussi, par le quotidien de ce curieux duo de mollusques. Commence alors une enquête mondiale pour retrouver la trace de leur communauté où la célébrité de Marcel, sa petite bouille et sa petite voix toute choupie vont bouleverser le monde entier. N'en jetons plus, Marcel le coquillage est une aventure improbable, désarmante, une vague de mignonitude qui ne nous avait plus autant submergé depuis Totoro et les gros yeux du Chapeauté dans Shrek. Marcel, c’est le film cocooning par excellence, à voir enveloppé dans un gros plaid par un sombre dimanche pluvieux, des chamallows plein la bouche, à deux ou en famille, avec papouilles en option.