Attention ceci est un avis très subjectif. Aaaah mais quel bonheur de réentendre l’accent porteño quand on a vécu un peu en Argentine ! Ce double « L » chuintant, un vrai délice…
Mais pardon, je m’égare… Oui donc, Voyage à Mendoza, alors, que dire que dire… Tout d’abord, pour la raison susnommée, je vais sans aucun scrupule mettre une 8 pour un film qui en vaut 6. Et oui, c’est comme ça. Ensuite, difficile de décrire un film qui joue comme ça avec les codes de la comédie dramatique et du road movie. Voyage à Mendoza est avant tout un road trip quasi burlesque qui fait plaisir à regarder, sans beaucoup plus de prétention.
C’est le voyage de deux frères (et de deux inconnus embarqués en route, un hôtelier porteño un peu looser, plaqué par sa femme et en mal d’aventure, et une brunette sexy récitant du Baudelaire avec un accent qui fait fondre votre petit cœur, des seconds rôles savoureux) qui traversent en 4 jours les magnifiques paysages argentins dans une voiture qui en a vu d’autres pour se rendre au mariage de leur cousin. Ils débuteront leur périple l’un mélancolique, l’autre heureux, pour arriver heureux et mélancolique (mais un peu heureux quand même, faut pas déconner).
Entre les deux : une pincée d’imprévus, quelques cuillérées de paysages magnifiques, un peu d’émotions et beaucoup du jouissif frespanglais de Philippe Rebbot ! Un bon moment, ce n’est pas du grand cinéma, mais ça rend heureux.
Après visionnage, une petite question me chiffonne malgré tout encore : Mais pourquoi ces cons ont-ils abandonné une caisse de Malbec vers le milieu du film?!