Un slasher eighties résolument nanardesque, qui doit son succès de vidéo-club et sa petite réputation à un final twist absurde mais rigolo. Il faut dire que cet ultime plan de "Sleepaway camp" a de quoi glacer d'effroi ou faire hurler de rire, au choix.
Les amateurs de slashers américains bas de gamme se réjouiront face à la VF abominable, aux mises à mort très cheap, aux situations improbables, aux dialogues insipides et à l'interprétation plus qu'approximative (aucun comédien du casting n'a percé dans ce métier!).
La palme des gueules mémorables revient sans doute au vieux directeur du camp, incarné par un certain Mike Kellin, qui avait derrière lui une honnête carrière de second rôle en 1983, et qui devait décéder très peu de temps après la sortie du film.
Tous ceux qui n'éprouvent aucune tendresse pour ce genre de productions fauchées doivent en revanche passer leur chemin instamment.