The Matrix (1999) - Thomas A. Anderson, programmeur chez MetaCortex le jour est Neo, pirate informatique, la nuit.
Il serait surtout The One, prédestiné à sauver l'humanité (de la servitude des Machines.)
The Matrix Resurrections (2021), suite de The Matrix Revolutions (2003) - les enjeux sont nettement revus à la baisse : Neo veut sauver Trinity, ...
La recette, mise en scène cette fois par la seule Lana Wachowski, est sinon invariablement la même.
Une réalisation pompeuse, soit artificiellement compliquée ou abusant de clichés.
L'influence des Wire fu et Gun fu (et leur irréalisme) du cinéma hongkongais.
La philosophie de comptoir et autre psychologie simpliste mais esbroufeuse.
Des interprètes - ceux qui en sont capables en tout cas - qui prennent des airs inspirés pour déblatérer des banalités ou un charabia pseudo intellectuel ou grotesquement subversif.
Des références et messages pour câliner les convaincus et générer ici et là leurs interprétations/extrapolations incertaines et non moins inutiles.
De lourdingues retours en arrière pour ne perdre personne (...) en route et la pesanteur de certaines répétitions comme ces mains qui se rejoignent ou le nombre de fois ou le héros n'a d'autre réponse que baisser la tête ...
Un fond d'histoire d'amour interprétée sans émotion ou charisme.
De l'action régulièrement brouillonne qui ne provoque qu'indifférence, voir lassitude.
Un final ridicule à hauteur de l'ensemble et une séquence post générique affligeante.
Usant.
Un costard/une gélule.