Des images sublimes, l'eau, la musique, le mouvement, la caméra et les personnages, la caméra ce personnage. Je dénombre beaucoup de belles choses pendant une heure cinquante neuf. Une heure cinquante neuf. Une heure cinquante neuf pour quoi ? Là est le problème. Ceux que j'ai – peut-être trop hâtivement – nommés personnages se révèlent immédiatement comme des problèmes. Livrées d’emblée, ces boules chargées d'affections et sans affect font de ce film un objet inutile ; tout juste un événement. Nous aurions aisément pu nous contenter de l'affiche et d'une liste de chansons.