Hollywood, 1985, Maxine Minx star de cinéma pour adultes et persuadée de son talent essaye de percer dans l'industrie cinématographique pendant qu'un tueur en série terrorise la ville ...
Troisième d'une série de films sanglants à propos de l'influence sur la société de l'industrie cinématographique, après le succès d'un X à l'écriture discutable et d'un Pearl aux retours non moins positifs, MaXXXine est lui aussi une réussite considérant qu'il est un film de genre ...
Réussite pour ses deux premiers tiers ...
L'histoire ne manque d'abord pas d'intérêt, émaillée de cette sorte d'hommage à la décennie et de (trop) nombreuses références. Le metteur en scène montre une fois encore sa qualité à retranscrire avec environnements et détails l'atmosphère d'une époque.
L'interprétation est décente, les qualités de Mia Goth pour ce type de rôle ne sont plus à prouver et son charisme est indéniable. L'écriture de son personnage ne correspond cependant que vaguement au propos ...
La quasi-totalité des autres interprètes apparaissent comme des faire-valoir à part un Kevin Bacon envahissant mais insuffisamment menaçant.
Les dialogues sont explicites, sans fausse note.
Les costumes donnent le change et rappellent les tendances vestimentaires plus qu'incertaines de l'époque ...
La reconstitution est modestement réussie, par des cadres emblématiques.
Le sang n'est pas assez foncé, les effets "viande" eux, sont convaincants.
La bande-son est éclectique. De la New Wave au Hard Rock les morceaux sont bien choisis.
La dernière partie du métrage, précipitée et brouillonne, gâte un récit séduisant jusque-là.
S'il est d'habitude qu'une escalade de violence ou d'effusions de sang conclue un film du genre, elle est ici peu inspirée et produit des effets et un montage confus, reflet probable d'un script erratique, jusqu'à la suppression de la fin originellement prévue ...
C'est dans la poche.