Du Star system à l’usine à rêves, Hollywood engendre ses monstres. Stupre sataniste et puritanisme, un envers du décor émaillé de références. Je n’ai vu aucun des autres volets ( X ou Pearl, avec Mia Goth. ) Satire de Hollywood, la cité des Anges, le film Maxxine nous plonge dans un climat particulier : décors baroques, bas-fonds sordides, crimes outranciers. On découvre une actrice de X déterminée à devenir une star à une époque où un regain de puritanisme fait rage. Dès le générique, nous sommes dans l’ambiance de cette usine à rêves. On y découvre l’envers du décor, tout en faux semblants, façades et décors de carton-pâte, où viennent se brûler les ailes des starlettes, quand elles ne sont pas assassinées par un tueur implacable et sadique. Le film est émaillé de références cinéphiles empruntées aux films d’horreur ou au giallo ( Argento, De Palma et même Hitchcock) Maxxine qui est rattrapée par son passé tragique a quelque chose de « monstrueux » au sens où le disait Bette Davis. « Dans ce métier, tant qu'on n'est pas connu comme un monstre, on n'est pas une star. » Une femme puissante tiraillée entre les préceptes puritains et rigides de l’enfance dans laquelle elle a grandi et sa volonté à devenir célèbre. Pour elle, un jeu de miroir dangereux et vénéneux.