Action et tension à la française !
Depuis son premier film Pour elle, le réalisateur Fred Cavayé se démarque des productions françaises gnangnan en offrant des thrillers tendu, prenant et surtout avec des scènes d’action qui en met pleins les yeux. Mea Culpa est son troisième film, et il ne déroge pas à la règle, bien au contraire. C’est un enchaînement de scènes de tensions accouplé à de l’action décomplexé. Fusillades en pleine rue, anarchie dans une boîte de nuit, ou baston dans un TGV, il ne se refuse rien.
Le scénario est dans ce sens, simple, avec le gamin du héros (Vincent Lindon, dépressif à souhait) assistant à un meurtre par une bande de méchants. Du coup, ils essayent de l’éliminer coûte que coûte. Mais l’ancien flic qu’est son père et son meilleur ami (Gilles Lellouche, carrément crédible), flic lui aussi, vont s’occuper de la chose sans vraiment plaisanter. L’histoire se déroule avec fluidité, ajoutant un petit twist franchement sympa, mais autant le dire c’est pas la qualité première du film.
POUR LES FLEMMARDS : Tout est donc dans les scènes d’action intenses et musclés, orchestrées avec maîtrise, mais souvent plombées hélas par des moments de tension qui manque cruellement de pêche.