Après le premier (remake de l'excellent film de Winner avec Bronson), voici venu tardivement une séquelle qui ne s'imposait pas vraiment.
Sorte d'actionner à la mode 80's sans queue ni tête, le scénario (lol) nous narre la remise en service de Bishop, via un personnage féminin. Celle-ci se faisant kidnappée (cela va de soi), il doit commettre 3 assassinats sinon la Belle mourra...
Wow! Quel brainstorming!
Bref, Mechanic 2 tient autant du film bourrin que du jeu vidéo.
D'ailleurs, au vu des nombreuses ellipses invraisemblables (Bishop a toujours du matos à portée de main qui apparait comme par miracle, il se retrouve aux 4 coins du monde sans transition aucune, la reconnaissance faciale mise en avant par le bad guy n'empêche pas Bishop de se balader tranquillou même après une évasion grotesque d'une île-prison tout aussi grotesque...), ce film s'apparente plus à un shoot'em up+infiltration, inondant les consoles depuis belle lurette.
Statham pourrait s'appeler Arnold Sylvester Seagal-Van Damme, tant son interprétation tutoie les plus mauvaises des stars sus-citées.
Plus fort que 007/Ethan Hunt/MacGyver/Ryback réunit, son personnage over the top réussi tout ce qu'il entreprends en dépit de toute vraisemblance.
On y retrouve la délicieuse Jessica Alba dans le rôle d'une (presque) potiche à sauver, Michelle Yeoh en guest-star transparente et un Tommy Lee Jones rigolard (et en meilleure forme que dans ses derniers films!).
Regardable avec une bonne dose d'indulgence (quoi que...), ce Mechanic Resurrection (sous-titre employé 10.000 fois) nous scotche de façon débilitante, devant autant de n'importe quoi cousu de fil blanc (enfin, fil torsadé au vu du manque de continuité dramatique).
Vivement pas Mechanic Renaissance...