Bordélique comme c'est pas permis et surtout incompréhensible, Megalopolis se plante en long, en large et en travers...
Aussi attendu que redouté, le nouveau film de Francis Ford Coppola, qui revient plus de 10 ans après son dernier film, se révèle être aussi ennuyeux qu'un escargot qui fait la course.
Le scénario tente de dire des choses, on voit bien la critique du capitalisme, le fait qu'il faut qu'on se serre les coudes, que le monde soit plus humain, moins dans l'entre-soi (très bonnes idées d'ailleurs), mais sur 2h20min de film, on ne comprend que des toutes petites bribes, par-ci, par-là.
On reconnaît bien le style du réalisateur dans sa manière de filmer (certains plans rappellent clairement Le Parrain, Apocalypse Now, ou Dracula), mais le reste est pourvu de multiples trips à l'acide (dégueulasses à l'image), ou qu'en sais-je (en tout cas c'est de la bonne !) qui feraient pâlir les plus grand trafiquants de drogues. Sans oublier des effets spéciaux qui, pour le plus nombres, feront saigner les yeux d'un aveugle.
Et puisque tout le film est immense bordel, sans queue, ni tête, alourdit par des dialogues looooongggsss, pourquoi ne pas ajouter un casting qui surjoue au possible (coucou Jon Voight et Shia LaBeouf), comme Adam Driver, qui se met parfois à beugler ses répliques (allez comprendre...).
Francis Ford Coppola, qui a toujours aimé innové et tenté des choses risquées (et tant mieux, vu Le Parrain, Apocalypse Now, ou Dracula !), nous perd complètement et nous laisse sur le bas-côté dès les premières minutes (et ça ne s'arrange pas...), faisant des détours incompréhensibles, des métaphores dans tous les sens, doté d'une voix off insupportable, qui explique tout et pourtant on ne comprend toujours que dalle (et on a toujours pas compris à la fin (final d'ailleurs raté, comme le reste...).
Bref, le réalisateur livre un film futuriste (mais qui prend aussi place dans le Rome Antique, euh attendez, non c'est pas ça...). Bon j'arrête, vous savez déjà tout, c'est une catastrophe.