Tout petits, Megamind et MetroMan sont envoyés sur Terre pour échapper à l'explosion de leur planète. Leur enfance leur apprend qu'il y a une différence entre le beau blond qui roule des mécaniques et le petit Schtroumpf intelligent mais mis à l'écart. C'est ainsi que Megamind développe son égo et son désir de faire le mal ! La lutte commence donc entre les deux nemesis pour durer jusqu'à leur âge adulte où un drame terrible va se jouer.

TA-TA-TA !!!

L'histoire de Megamind surfe sur les canons des super-héros confrontés à leur super-ennemi mais du côté du méchant... qui ne l'est évidemment pas tant que ça. Le fond continue encore avec une inspiration issue de Frankenstein et un coup de théâtre sympathique. J'ai aussi remarqué le personnage féminin, Roxanne, bien campé par Tina Fey dans son rôle de femme au fort caractère, une sorte de Loïs Lane totalement blasée de se faire enlever tous les 2 jours et demi !

Et pour moi, c'est là que réside les points forts du film : le jeu constant avec les codes et les références. Il détourne allègement les codes habituels du genre, il est bourré de références de la culture contemporaine (bon ok, surtout geek) et je me suis marré du début à la fin. Alors, effectivement, ce n'est pas une histoire très originale mais la réalisation est efficace.

Techniquement, il est assez sublime, les détails des textures sont nombreux (j'ai noté le grain de peau, les rides,...), les décors travaillés et les effets spéciaux et autres explosions sont très réussis. En plus, la musique est vraiment au poil et les chansons bien choisies. Ça swingue bien !

Megamind, le nouveau bébé de Dreamworks, est réalisé par Tom McGrath (les Madagascar) et revisite le genre "super-héros". Certains pourraient le comparer aux Indestructibles de Pixar mais le fait qu'on se place du côté du méchant le sauve un peu. Effectivement, Pixar garde toujours une tête d'avance mais ce Megamind a pas mal de qualités, tant au niveau de la forme (technique, références geek, humour) que dans le fond (personnages bien développés, histoire sympa).
sseb22
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le 14 janv. 2011

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