Quand Mads Mikkelsen en a marre d’être devenu soudainement beau et ceinture noire en classe internationale, il rend visite à son vieux pote Anders Thomas Jensen. Il en ressort infâme et repoussant, retrouvant ainsi son aspect poisseux hérité des deux premiers épisodes de la trilogie Pusher de Winding Refn.
Men & Chicken nous plonge dans un univers de freaks enculeurs de poulets. Tous laids, ils s’avèrent plus ou moins stupides à l’exception de Gabriel, qui va tenter tant bien que mal de remettre de l’ordre dans cet immense domaine jonché de travaux génétiques douteux et d’animaux empaillés.
Derrière les rires jaunes des situations absurdes et tragi-comiques, on retrouve le thème cher à Jensen du sens de la famille et de la quête de la tendresse, même chez les éléments les plus dysfonctionnels de la société.
Une nouvelle réussite pour un solide réalisateur dont les travaux, les Bouchers Verts en tête, n'ont pas encore trouvé l'écho qu'ils méritent en France.

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le 14 sept. 2015

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