Menteur au Carrey
Les + : - Jim Carrey représente encore une fois tout l'interêt du film. Il utilise des muscles dans son visage qui n'existent pas. Je ne me lasserai jamais de son talent... - Une bande originale...
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le 30 juil. 2013
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Et dire que ça me faisait marrer quand j'étais gosse. J'ai essayé de comprendre ce qui m'avait tant plu la première fois, mais impossible de trouver quoi que ce soit pour défendre cette catastrophe de tous les instants qui réinvente l'hystérie tout en enterrant la subtilité et en crachant sur sa tombe.
Pourtant Jim Carrey fait strictement ce que lui demandent les studios et la plèbe : des grimaces "rigolotes". Sa performance a beau forcer le respect tant il donne tout ce qu'il a, ça n'en reste pas moins pathétique à voir et on ressent une réelle empathie pour l'acteur, car un rôle aussi embarrassant aurait sûrement signifié une fin de carrière prématurée pour quelqu'un de moins talentueux.
Même l'idée de départ est bonne, le film était simplement destiné au rang de pantalonnade grotesque par la grâce d'un dialoguiste et d'un réalisateur qui ne méritent pas leurs noms. Ce n'est pas un hasard si les pires films avec Jim Carrey sont signés Tom Shadyac. A part deux bonnes répliques (dont l'une où Carrey s'auto-dérisionne, justement), les 90 longues minutes s'apparentent à une traversée du désert où l'on ne croise que mièvrerie dégoulinante et moralisme familial de bas étage, soulignés par l'un des pires scores jamais entendus au cinéma, qui n'hésite pas à sortir les violons et les notes de piano à chaque plan où cette tête à claques de gamin chialeur insupportable apparait.
Maintenant excusez-moi, je cours retrouver le sale gosse qui m'a jeté un sort m'empêchant de mentir.
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le 15 févr. 2016
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