Un autre film du réalisateur de The Bride. Effectivement, compte tenu des notes assez basses en général, je m'attendais à une oeuvre décevante, très en dessous de ce film.
Hé bien non. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est plutôt bien fichu. L'intrigue (vaguement inspirée , d'après l'introduction- de la tradition slave sur les ondines (tradition qu'on retrouve aussi en Allemagne) -rusalka est l'équivalent slave de sirène ou ondine, pour désigner des créatures aquatiques parfois très différentes les unes des autres).est assez bien menée, jusqu'à la chute de l'histoire. L'omniprésence de l'élément aquatique, l'importance accordée aux cheveux , et la nature même de la créature aquatique, plus fantôme que "sirène" ou "ondine" , finalement, rapprochent un peu le film de certains films fantastiques japonais (en particulier Dark Water et son appartement envahi par l'humidité, même si les deux films ne se ressemblent pas).
Le point fort du film, c'est sa réalisation , très soignée , en particulier la photo avec une utilisation des tons bleutés très réussie. On apprécie également que le film préfère installer une ambiance angoissante plutôt que de multiplier les scènes choc.
Le point faible : l'intrigue n'est pas hyper chargée en événements et le film avance parfois à un train de sénateur, étirant un peu trop certaines scènes (même si le film est finalement assez court).
Bonne interprétation