Bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ???
Dommage d'avoir réussi une première partie pour une seconde qui laisse sur un sentiment mitigé...
Entre une moumoute ridicule pour Olivier Gourmet qui incarne un commissaire Broussard bizarrement assez fade (alors que ni le personnage, ni le comédien a-priori ne le sont !!!), un Samuel Le Bihan qui montre toujours une très grande capacité à ne pas être convaincant et un Gérard Lanvin peu crédible dans un accoutrement peu crédible, contrairement au premier film du diptyque qui était prenant du début jusqu'à la fin ici on a le droit à des longueurs.
Longueurs en rien arrangées par le fait que le réalisation classique mais très efficace de Richet pour le premier volet laisse une mise en scène technique plate et monotone et la distribution impec de chez impec de ce même premier volet pour les erreurs de casting déjà citées ci-dessus.
Reste Vincent Cassel et quelques belles interprétations, dont celle de Mathieu Amalric en François Besse "le Roi de l'évasion", et bien sûr une figure mi-sympathique mi-détestable fascinante.
Un diptyque à moitié réussi, qui se fait poser la question de la bouteille à moitié vide, à moitié pleine...