Une insignifiante Série B, dénuée de la moindre tension & filmée mollement (…) bref, on s’emmerde.

Laura et sa fille Stéphanie viennent de quitter Los Angeles pour s’installer dans un trou paumé appelé Copper Valley. Lorsque Laura vient de décrocher un job de conductrice de car scolaire, plusieurs enlèvements de jeunes filles ont lieu dans la région. Mais Laura est loin d’être ɔonne, pour preuve, elle est la seule du patelin à avoir remarqué une étrange Dodge Charger noire aux vitres teintées qui parait suspecte. Jusqu’au jour où elle voit sa fille se faire enlever sous ses yeux…

Metal Monster (1990) est un téléfilm réalisé par Christopher Cain, à qui l’on doit bon nombre de réalisations insignifiantes, allant du film familial (Miss Karate Kid - 1994) au téléfilm pour ménagère (Un cow-boy pour père - 2000).

Difficile de ne pas voire ici l’influence d’Enfer Mécanique (1977) d'Elliot Silverstein, sauf qu’en l’absence de talent, très clairement, il ne faudra absolument rien attendre de la part de cette insignifiante Série B, en dehors de la très sympathique Dodge Charger 74 (avec sa calandre modifiée, ce qui lui confère un côté particulièrement inquiétant).

Le comble, c’est qu’en l’absence de tension, le réalisateur a semble-t-il préféré se reposer sur ses actrices, si bien que ces dernières jouent comme des hystériques et de façon très mal (hurlants et chialants à tout bout de champs) histoire de créer un semblant de tension. La mise en scène abuse de tous les artifices possibles pour masquer la pauvreté de la réalisation (montage rythmé, musiques pseudo angoissante, personnages survoltés et des ralentis à ne plus savoir quoi en foutre). On en oublierait presque les dialogues, particulièrement insupportables, avec des scènes à rallonge (dont certaines sont intégralement au ralenti et carrément dénuées du moindre dialogue !).

C'est filmé platement, il n’y a aucune conviction, ni talent et aucune tension qui s'en dégage, autant vous dire que l'on se fait sacrément chier du début à la fin. Armez-vous de patience car non seulement le film met un temps fou à démarrer mais en plus de cela, on doit subir une course poursuite de 30min (!) filmée mollement, avec en guise de climax, un truc complètement pourrave et risible.

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