Through the... Don't give a shit and PLAY DUDES.
Quand on va voir un film live sur Metallica, c'est apriori pour voir du Metallica en live, logique.
A ce titre là, Through the Never remplit son taf, et rappelle à ceux qui en doutaient encore que les Four Horsemen du Heavy Thrash restent encore aujourd'hui un véritable monstre scénique, des bêtes de technique qui se donnent toujours à fond sur scène et enchaînent les tubes avec une setlist qui a le mérite d'aller piocher dans tous les râteliers (excepté St.Anger bien sûr, faudrait pas faire gueuler le fan hardcore non mais oh.). Les tubes s'enchaînent à toute berzingue et c'est filmé avec classe, dans une 3D qui a l'air d'envoyer du steak (vu en 2D malheureusement).
Après, le film porte les velléités artistiques d'un groupe qui voulait faire plus qu'un film live. Seulement, de l'aveu même de Lars Ulrich lors de la présentation au rex : "There's no plot !".
Traduction : l'espèce de court métrage écartelé sur toute la durée pour faire office de transition entre les morceaux et d'illustration façon clip ne sert franchement à rien. Déjà parce qu'on s'en fout royal de Dane DeHaan, parce qu'on préfère voir Metallica sur scène plutôt que pseudo truc apocalyptique et surtout parce que la prétendue histoire n'est qu'une course poursuite mollassonne pour retrouver un McGuffin utilisée façon Pulp Fiction histoire de dire au public "L'aviez pas vu venir celle là HEIN?"
Si les mecs, c'était terriblement prévisible votre bordel, et on en a rien à secouer. Par contre, putain ce que vous êtes toujours bons sur scène.
Bref, on est venus pour en prendre plein la gueule, et entendre For Whom The Bell Tolls, Fuel ou Enter Sandman à toute berzingue dans un ciné, ça faisait quand même bien zizir.