Le rythme et les allitérations du titre ont pu m'amuser un instant...
Il aurait fallu en rester là : le film n'est que répétitions enfilées comme perles de clichés - le personnage principal est photographe, ce qui n'arrange rien - sur 1) la confusion grotesque dans "l'art" entre le trash et la vérité, 2) la noirceur de la psyché et les profondeurs de la cité, 3) l'amour à l'épreuve de la viande. (Si, si...)
Bien sûr, il y a des plans dans des tunnels et d'autres au milieu de carcasses ! Ouf !
(Les emprunts à la médiathèque autorisent parfois ce genre d'erreur, d'une heure 39 tout de même...)
Pour l'amour et la viande, préférer "Trouble every day" de Claire Denis ou "Le Sang des bêtes" de Georges Franju !