En 2 long-métrages, Ari Aster a su prouvé qu'il n'était pas dénué de talent et qu'il avait une vision très précise du cinéma qu'il voulait proposer. Son premier film "Hérédité" était un choc pour beaucoup de monde, y compris moi, offrant un métrage terriblement glauque et maitrisé de bout en bout. L'auteur sait installer une ambiance, il arrive parfaitement à mettre en scène le malaise, et ça c'est quelque chose que l'on ne voit que très rarement dans les productions "horrifiques" de ces dernières années.
Avec son nouveau film "Midsommar", Ari Aster a voulu aller beaucoup plus loin. Il a ainsi choisi de proposer quelque chose de radical, qui ne vas pas plaire à tout le monde c'est certain.
Midsommar est un film visuellement, esthétiquement et techniquement irréprochable. La photographie, la mise en scène, le montage, les effets sonores, tout est impeccable et maitrisé à la perfection. L'ambiance morbide et oppressante du début se transforme et devient petit à petit envoutante et va hypnotiser le spectateur, impuissant à ce qui va se passer à l'écran, tel un rêve...ou un cauchemar plutôt.
Cependant, même si l'oeuvre de Ari Aster regorge de qualités, cette dernière va tomber peu à peu dans le ridicule et va accumuler les fautes de gouts. Mise à part la scène finale très puissante, la deuxième partie du long-métrage est pour moi beaucoup moins pertinente.
Mais Midsommar est clairement un film à voir, car proposant quelque chose d'original et maitrisée qui va sortir le spectateur de sa zone de confort.