Si c'est pour faire des films "pseudo", c'est réussi: portant sur la pseudo-introspection psychologique, plongeant dans une atmosphère pseudo-onirique, tout en cumulant les tournures prévisibles (pas de pseudo cette fois, car c'est tout vu). Il y à tellement de choses dérangeantes (au sens littérale) dans ce film que je n'arrive pas à savoir par où commencer: sachez seulement qu'il n'y à point d'expérience cathartique comme on peut le lire sur certaines critiques, ni quelconque symbolisme (tellement tout y est expliqué), quand à l’aspect gore (si c'est cela que vous recherchez), vous serez gratifiés de scènes des plus risibles du genre. Pour le reste, épargnez-nous vos comparaisons avec Bergman: ceci reste une insulte au film de genre.
Ironiquement, la trame du film (une rupture amoureuse qui dérive sur l’adultère, et son châtiment) témoigne du retour de Hollywood vers ce cinéma de l’Amérique puritaine des années 1940, qui semble être la direction suivi par cette nouvelle génération issue du post-wokeism.
Seul petit fait amusant méritant un point au dessus de la note minimale : on y retrouve le jeune Tazio de Mort à Venise.
https://nospoiler.it/2020/05/05/midsommar-cast-tadzio-morte-a-venezia/