Cairo Sweet (Jenna Ortega) s'éprend de son professeur de littérature, Jonathan Miller ( Martin Freeman).
Voilà un sujet maintes fois évoqué au cinéma. Et pour cause, faits divers, faits de société, morale ...
J'ai trouvé ce film plutôt bien construit : dans un premier temps, l'attirance, où chacune peut s'y retrouver, on a toutes (ou presque) eu un coup de coeur sur le banc d'un amphithéatre pour un professeur dont l'éloquence nous fascinait.
Le film nous transporte dans un jeu de séduction, plutôt intellectuel, et on aperçoit déjà le changement de comportement et de tenue vestimentaire de l'étudiante.
J'ai trouvé assez cohérent et bien amené les attentes d'une jeune fille, ayant comme repère la littérature, l'idéalisation de la première fois avec un homme plus âgé, et l'enthousiasme dont elle fait preuve pour ce challenge d'envergure.
J'ai été convaincue par Jenna Ortega, qui passe habilement de l'ingénue à l'étudiante machiavélique.
J'ai été bluffée par Martin Freeman, excellent dans le rôle de l'homme fragilisé par des échecs professionnels, par une routine dans son couple avec une femme qui le méprise.
Ce n'est pas un grand film, mais c'est un bon film malgré tout ! Nécessaire parce qu'il montre bien que tout n'est pas blanc ou noir, dans ce type de relation, là où la société et l'opinion publique ont tendance à faire porter la faute sur l'adulte uniquement. Le rythme et le casting sont parfaits.