Owen Wilson, qu’on est plus habitué à voir dans des comédies (Serial Noceur, Les Stagiaires), est le personnage principal de ce récent Woody Allen.
Le film est riche en références culturelles, on voit apparaître de grands noms de la littérature et de la peinture des années 1920 et 1870. Entre autre : un Ernest Hemingway (Corey Stoll) très direct ou un Salvator Dali (Adrien Brody) allumé..
Woody préserve l’image de Paris, en nous baladant dans les beaux quartiers, des hôtels de luxe aux petites boutiques d’art fréquentées par la bourgeoisie. C’est assez éloigné du Paris « vivant » d’aujourd’hui, je parle des quartiers populaires non touristiques où subsistent encore quelques artistes (le 19e, le 20e) ..
Via les sauts dans le passé, on se rend compte que quel que soit la génération, il y en a toujours pour penser que c’était mieux avant. Idéaliser le passé semble être une tradition récurrente, propre à l’humanité.. car de toute façon, si on cherche, on trouve toujours quelque chose d’imparfait et qu’on regrette..
Sur un habituel air de blues, Owen Wilsen correspond tout à fait au style de héros de Woody : frêle, maladroit, un peu perdu, souvent débordé par l’euphorie.. Dès le début, on voit rapidement qu’il est en couple avec une fille qui ne lui correspond pas.. Evidemment, le dénouement nous donne raison, et tant qu’à faire, on fait l’impasse sur le passage à vide post-rupture car après l’avoir quittée, il met à peine quelques heures pour lui trouver une remplaçante..
Un gros casting en tout cas, mais trop de clichés à mon goût.