Vu en salle le 04/01 au Majestic.
Y étant allé par intérêt pour le scénario et par curiosité au vu du réalisateur du garçon et de la bête qui était resté dans ma mémoire comme un film dont je ne savais quoi en penser, celui-ci n'a pas réussi à me conquérir. Du moins sans pour autant me repousser totalement.
Le film m'a fait chier non pas que je me suis ennuyé mais il a réussit à vraiment m'ennuyé à cause de la voix de Kun doublé par une actrice Japonnaise en VO. Chacune de ses émanations de voix est insupportable couplé à l'écriture du personnage qui est agaçant cela fait un cocktail difficilement agréable et en partie non voulue j'imagine. Ça a nuit à mon expérience. La bande son n'a pas s rattraper le tir de cette voix si désagréable.
Tout n'est pas mauvais dans ce film et comme dans le garçon et la bête on a droit a des séquences intéressantes et visuellement impactantes. Là ou j'ai eu du mal a trouver du sens dans le précèdent métrage, ici c'est précis et globalement mieux calibré.
La scène du train dragon est très belle et flippante à la fois.
La scène où Kun apprends à faire du vélo a fait office de madeleine de proust chez moi et m'a rappelé les premières fois ou j'ai appris moi-même à rouler dans l'herbe et à la difficulté qui en résultait.
Mis à part ces deux scènes le film ne m'aura pas réellement impacter, quelques sourires par-ci par là dû à la beauté de l'animation.
Le scénario en revanche n'apporte rien de surprenant, et la promesse d'un voyage introspectif sur son lui-même et sa famille du futur et du passé n'est effleuré que pour des scènes contemplatives ou pauvre d'intérêts scénaristiques.
Pourtant le film semble avoir un propos, celui de régler ses problèmes internes de structuration vis-à-vis de sa place dans sa famille. Le film se conclue même, et est ponctué de passages, faisant l'éloge du bonheur de fonder sa famille. C'est justement sur ce point que le film n'a pas du tout marcher sur moi, il m'a provoqué l'effet totalement inverse, les personnages m'ont semblé pour la plupart, la mère et le fils surtout, hyper chiant, exigeant et capricieux envers les autres membres de leur famille et aveugle à leurs attentes et sentiment. Encore un film qui confirme la dure réalité sadomasochiste de la volonté de se créer des responsabilités et une source infinie de fatigue, de stress et de problèmes en faisant des enfants et en s'inscrivant, dans un rôle bien défini de père ou mère.
A moins que le propos du film ne se cache ailleurs, dans l'effort qu'il faut faire pour trouver l'harmonie au sein de la famille.