On sent qu'elle est pleine de bonnes intentions cette « Miral », et au fond elle n'a rien de honteuse, ni dans son propos ni dans sa forme. Mais que tout cela manque de chaleur! Alors que sur un tel sujet, et surtout de la part de Julian Schnabel, l'auteur du très beau « Le Scaphandre et le papillon », nous pouvions attendre beaucoup d'émotions, nous en restons à quelque chose de propret, d'académique, dessinant tout de même de jolis personnages, mais en définitive trop superficiel et fade pour nous apprendre quelque chose de vraiment nouveau. Rien de catastrophique, mais vraiment rien de transcendant non plus.