Autant Chien de la casse m’avait profondément ennuyé,
autant Miséricorde est un choc, que dis-je, un tremblement de terre...
Nous avons vu des films qui voulaient outrepasser les codes moraux généralement enseignés et
acceptés, mais qui le faisaient avec un peu d’humour, histoire de dire: “je vous montre ça, mais je ne suis pas dupe...”
Et tous ces (légers) franchissements de la ligne jaune des interdits moraux étaient enveloppés d’effets spéciaux et be bling bling.
Dans Miséricorde, on est propulsé dans un univers à l’écart du clinquant et de la morale, dans un village loin de tout – sauf des morilles qui viennent à profusion dans des forêts aussi belles qu’inquiétantes.
Je ne raconterai pas ces débordements, ce serait vous priver d’une partie des émotions contradictoires que vous aurez en voyant ce film, dans lequel tous les acteurs sont magnifiques.