Médiocrité Burtonienne désormais habituelle.
Un mauvais compte, mal équilibré, peu poétique et très numérique.
Un condensé de tout ce qu'il ne faut pas faire, qui pioche à droite à gauche dans de bonnes idées en les mixant pour les rendre insipide.
Si les films représentent un tant soit peu leurs réalisateurs, Burton doit faire peur à voir, un vieil homme bedonnant et visqueux qui tente de servir des films pour enfants modernes, en se cachant derrière une très convenue couverture métaphorique de la traque nazi.
Le film enchaîne les incohérences, les accélérations relationnelles typique du cinéma américain et nous aménage un univers trop grand pour un esprit si étriqué, qui au lieu de choisir une vision rate chacun des passages de son film dans leur grande diversité.
Le cas le plus choquant étant le déséquilibre entre des ennemis idiots et des personnages âgés de de décennies qui n'ont aucun soucis psychologiques à rester bloqués dans leurs corps d'enfants et totalement inconscients du potentiel illimité de leurs pouvoirs incroyables.
Par exemple pour se défendre...
Les situations incongrus s'enchainent alors, comme des battements scénaristiques laissés grossièrement là qui dégradent la mise en scène... pour justifier la continuité d'une histoire vide.