Mission Impossible : Un navet sans sang ni âme

Le dernier opus de la saga Mission Impossible s'avère être une véritable déception. Tom Cruise, autrefois charismatique, ne semble désormais s'adresser qu'aux adolescents ou aux vieilles générations (1950-1970), laissant de côté tout autre public qui pouvait suivre certains épisodes de sa saga. Le combat final sur un train contre le "méchant" qui est maitre des couteaux suisses, manque cruellement de suspense et d'intensité, tout comme l'absence totale de suspens ou d'intrigue durant tout ce navet. Je ne parlerai pas des "Rrrrrrh" et des bruits de monstre pour qu'on comprenne bien que l'intelligence artificielle est méchante dans le film…

Les flashbacks sur Haylay Hatwell avant de faire le grand saut à moto de la montagne, alors qu'il la connait depuis 2 jours dans le film et qu'elle ne lui donne pas l'heure, montre un peu le niveau de cette blague que j'ai du mal à nommer film… Tom Cruise, égocentrique, sacrifie même son "ex" durant un combat sur un pont à Venise où il y a ni passants, ni policiers (peut-être que c'est pendant un confinement ?) pour justifier moralement sa romance future avec la nouvelle actrice, faisant fi de tout attachement émotionnel. Le film est en fait une publicité éhontée pour BMW. Si vous n'avez pas compris que les BMW proposent le pilotage autonome et que la clé va ouvrir le coffre du sous-marin (le mot clé doit être répété 847 fois dans ce navet) c'est que vous deviez dormir.

En conclusion, économisez votre argent et votre temps en évitant ce naufrage cinématographique. À moins d'aimer les films au quatrième degré, vous passerez un très mauvais moment. Tom Cruise a bel et bien tué la franchise Mission Impossible avec ce médiocre épisode, et on espère que la suite redressera la barre, même si je n'y crois plus.