En apesanteur
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L’IMF se retrouve (malgré-elle) impliquée dans un attentat contre le Kremlin et suite à ça, le Président des États-Unis a lancé le "Protocole Fantôme". Ethan Hunt doit tout mettre en œuvre pour blanchir l’agence et déjouer une nouvelle tentative d’attentat…
4ème opus de la franchise et premier long-métrage en prises de vues réelles pour Brad Bird après s’être fait la main chez Pixar (Ratatouille - 2007). Ce nouvel opus ressemble à s’y méprendre à un épisode de James Bond, avec ses gadgets et ces attentats qui menacent de relancer la Guerre Froide. Le film est toujours l’occasion de nous en mettre plein la vue aux quatre coins du globe, de Budapest à Moscou en passant par Dubaï et Bombay.
La différence notable avec les précédents volets est la place d’Ethan Hunt au centre du récit, puisque pour la première fois, Tom Cruise n’est plus au cœur de l’intrigue, il n’est plus la star du film présente dans tous les plans, ce dernier partage (presque) équitablement la vedette avec ses autres partenaires de jeu, à savoir Simon Pegg, Paula Patton & Jeremy Renner (une présence assez insignifiante mais qui ne l’empêche pas de lui voler la vedette à travers une séquence dans une conduite d’aération qui n’est pas sans rappeler celle du siège de la CIA dans le premier film). A noter aussi à leurs côtés la présence de la française Léa Seydoux en femme fatale, quelques années avant qu’elle ne reprenne un rôle similaire dans 007 Spectre (2015).
Mission: Impossible - Protocole fantôme (2011) n’est pourtant pas sans défaut, loin de là. A commencer par son générique de début (façon James Bond et dont les CGI sont d’une rare laideur), la séquence au Kremlin qui manque de réalisme (Ethan Hunt grimé en général) ou encore celle où William Brandt survole une gaine d’aération grâce à une combinaison aimantée guidé par un robot. Malgré cela, on appréciera la séquence de l’infiltration dans le Kremlin (le trompe-l’œil), l’attentat, la véritable ascension du Burj Khalifa (830m de hauteur), l’impressionnante tempête de sable ou encore la séquence du parking circulaire automatique (qui ressemble à la "Car Tower" de Wolfsburg en Allemagne).
A mi-chemin entre James Bond & Les Indestructibles (2004) qu’il a lui-même réalisé, Brad Bird s’en sort haut la main pour sa première incursion hors animation, on regrettera simplement le trop plein de second degré qui n’avait pas nécessairement sa place dans un film Mission: Impossible.
(critique rédigée en 2012, réactualisée en 2023)
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La franchise au complet :
│ Mission: Impossible (1969) ★☆☆☆
│ Mission: Impossible (1996) ★★★★
│ Mission: Impossible 2 (2000) ★☆☆☆
│ Mission: Impossible III (2006) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Protocole fantôme (2011) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Rogue Nation (2015) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Fallout (2018) ★★★★
│ Mission: Impossible - Dead Reckoning - Partie 1 (2023) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Dead Reckoning - Partie 2 (2025) ❓
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes À elles, il ne faut (surtout) pas leurs casser les ovaires ! et Les meilleurs films avec Simon Pegg
Créée
le 3 janv. 2012
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