The Missouri Breaks s'ouvre sur une scène choc très bien mise en scène et nous prenant par surprise ! Bienvenue au pays des grands propriétaires qui savent défendre leurs intérêts et employer tous les moyens pour cela.
Ce western réunit deux « grands » : Nicholson et Brando pour un face à face sans pitié, dans un rythme lent. Brando tient un rôle peu habituel : un excentrique, qui se parfume au lilas et arbore des tenues saugrenues mais qui s'avère être intelligent, efficace et dangereux ! Une sorte de psychopathe pouvant tuer impunément parce qu'il est payé pour le faire ! Il éprouve autant de plaisir à harponner un être humain qu'un lapin pour son repas. De son côté Nicholson, voleur de chevaux et chef de bande a également un rôle peu habituel car tout en retenue. Il se montre capable de sentiments aussi bien envers ses hommes et amis qu'envers les femmes. Et voilà que tout à coup, alors qu'il a un background plutôt chargé et compliqué, il se prend d'intérêt pour le travail de la terre.
The Missouri Breaks mélange les genres et on passe du drame, à l'humour et à un romantisme teinté très seventies. Un bon western qui se déroule dans les paysages du Montana dans un climat mélancolique.