Le genre de claque qui fait tendre l'autre joue.
En cette magnifique semaine d'Octobre sont sortis Gone Girl et Mommy, deux films qui, lorsque je me suis intéressé à eux, m'ont fait dire "le meilleur film de 2014 est peut-être là". Je n'ai pas encore vu Gone Girl (même si ça ne va pas tarder), par contre j'ai vu Mommy, et j'en tremble encore.
Une histoire assez simple d'une mère et de son fils souffrant de problèmes mentaux qui devront traverser des épreuves difficiles à cause de la maladie du jeune Steeve, et du manque d'argent de la mère. Ils seront aider par Kyla, la voisine ayant des problèmes d'élocution dû à une difficile épreuve, jamais abordé mais toujours suggéré, qu'elle aurait eu par le passé.
Si l'histoire n'est pas d'une originalité incroyable mais Xavier Dolan, jeune génie du cinéma, transcende le film par une mise en scène, des jeux de cadres et des musiques donnant l'impression d'être devant une succession de tableau tous plus magnifique les uns que les autres. Devant des acteurs tous excellents, et le jeune Steeve d'un charisme magnétique, on ne peut que rester scotché devant les différentes scène qui nous sont proposés. On s'attache à ces personnages tous profondément humains. Et l'on se plait à voir se cadre s'ouvrir lors des moments de bonheur de cette famille.
Le film arrive à communiquer un nombre d'émotions incroyable, toutes plus fortes les unes que les autres. De la joie de voir Kyla parler de mieux en mieux, au jeune garçons s'élevant sur sa longboard a la tristesse de voir les ennuis toujours rattrapé les protagonistes. Car si le film est beau, il est aussi fataliste, nous confrontant chaque minutes plus frontalement à une fatalité à laquelle on pense pouvoir échappé le temps d'une scène dantesque à laquelle la musique donne une puissance tellement forte que je n'ai plus réussi a respirer jusqu'à la fin des violons.
Mommy est clairement un chef d'oeuvre, et je vous recommande à tous d'aller le voir et de vous laisser emporté par la beauté onirique de tout ses plans.