Ozon est aussi régulier que mes dépistages et comme eux, les résultat est souvent négatif et ne change pas encore ma vie.
Donc après avoir vu Spotlight, François a fait Grâce à Dieu, après il s'est refusé à admettre qu'il avait fait un remake de Lubitsch avec Frantz, puis il a vu Call Me By Your Name et il nous a offert Été 85. Cette année, il n'a pas vu Chicago (ni d'images de Catherine Zeta Jones dedans),nous adapte une vieille pièce de boulevard et nous offre donc Mon Crime.
Quelques bons dialogues évidemment, des interprétations aux fraises (j'adore profondément Huppert mais là, elle même ne sait pas ce qu'elle fiche ici et décide d'être hystero pour passer le temps)et d'autres juste délicieuses (Michel Fau est rare au cinéma et c'est toujours un grand plaisir) et des fonds verts mal fait.
Oui Ozon fait dans l'artificiel, dans le faux, mais dans ce film, c'est mal fait et ça prouve, si c'était nécessaire, qu'Ozon n'a plus rien à dire ou à montrer. Étrangement il était plus intéressant l'année dernière dans son remake de Fassbinder.
Ensuite, le plus amusant est que ce film se revendique appartenir à la trilogie féministe formée par huit femmes et potiche...J'espère que cette mauvaise tagline publicitaire sera aussi vite oubliée que le film. Car, est-il besoin de le préciser? Ce film est aussi féministe que peut l'être un film avec le gratin du cinéma à papa français.
Étrangement, Dany Boon est le meilleur acteur du film et ça, je n'aurais jamais cru l'écrire de ma vie.