Dernier film d'Ozon qui enchaîne les films de plus en plus navrants.
Ce film n'est pas un film, il ne s’intéresse pas à ce qu'il filme mais uniquement à ce que ses personnages déblatèrent, à leur gouaille, on se croirait devant une sorte de comédie boulevardesque du cinéma qualité française d'après-guerre alors que ce film se veut être un hommage au grand cinéma des années 20-30. La transition muet-parlant est mentionnée, pourtant tout ce que filme la caméra est à l'antithèse de ce cinéma, tout passe par les dialogues, aucune expressivité, une mise en scène lourdingue qui enterre la subtilité.
On passera sur les décors en toc et la fausseté des rues parisiennes. C'est un cinéma très bourgeois en dehors de toute réalité sociale, tous les personnages sont lisses, fades et ridicules (bourgeois en somme). Ozon déteste ses personnages surtout quand ce sont des femmes qui sont toutes manipulatrices et avides d'argent et tout ça sous couvert de féminisme.
Enfin, la scène finale est un foutage de gueule qui nous insulte en nous disant "Vous avez vu c'était du théâtre filmé :))))) !!!"
ps : cessez les refs à Fassbinder