Il y a 4 ans, sortait Polisse, le précédent film de Maïwenn également nommé au festival de Cannes et qui eu un succès certain en France. Cette année, la réalisatrice est de retour avec un film mélange entre comédie romantique et drame (même si ce dernier prend rapidement toute la place). Mon roi raconte l'histoire d'amour déclinante entre une femme issue d'un milieu modeste et d'un homme assez aisé. Le couple va au plus fort, tout semble être parfait et pourtant à l’apogée de leur relation, tout bascule dans une torpille dévastatrice.
Le synopsis paraissait tout à fait classique, déjà vu, et pourtant Maïwenn s'en sort franchement bien. Parlons tout d'abord du duo Bercot/Cassel fonctionne à merveille. Bercot joue le rôle de la femme blessée physiquement et moralement, qui pendant sa rééducation se remémore sa relation avec Georgio (V.Cassel). Vincent Cassel, lui joue la carte de l’ambiguïté, on ne sait pas exactement qui il est, de quoi il est capable réellement.
La chose étrange de ce film est le fait que l'on s'attache aux deux protagonistes, même si on s'attache plus rapidement au personnage que joue Bercot, elle est mise en avant dès le début, on ne peut pas être impartiale à son égard. On arrive à s'attaché à Georgio beaucoup plus tard, le dernier quart du film.
Pour finir, parlons tout simplement de la fin, donc ATTENTION SPOILER !!!
Généralement le déroulement logique de ce genre de film est le happy end, les deux protagonistes se remettent ensemble, tout va bien au revoir. Ici ce n'est pas le cas, Georgio va même jusqu’à ignoré son ex-femme lors de la réunion avec les professeurs de leur fils.
En conclusion, je dirai que oui c'est indéniablement un bon film, les 2h04 passent plutôt vite, la fin n'est pas cul-cul. Et surtout car je n'en ai pas parlé dans cette critique, l'humour, bah oui parce que Cassel nous en sort des bonnes quand même.
Ma note: 7,5/10 arrondi à 7/10