Succession de tableaux absurdes ou grotesques typiques du réalisateur, nécessairement plus denses comparés à "Nous, les vivants" ou au "Pigeon...", en raison du format court. Roy Andersson décrit un monde absurde, déshumanisé, insensible au sort de son prochain, accablé par la finitude, perclus d'individualisme désespéré..., on pourrait en rajouter des tonnes ! Mais en négatif, se lit le désir urgent d'une résilience, d'un monde davantage "consanguin", à l'image de ce communiant ne pouvant détacher ses lèvres du calice ! Glaçant mais certainement pas misanthrope.