Dans un futur proche, une entreprise vous propose de partir en immersion au Far-West, au Moyen-Age, ou dans la Rome Antique, où les figurants sont des androïdes conçus pour interagir avec les visiteurs (dialogue, combats, sexe, etc.). Jusqu'au jour, où, évidemment, tout va déraper. On retrouve bien là du Michael Crichton tout craché, puisque celui signe est à la fois scénariste et réalisateur. Mais le bonhomme s'avère meilleur à l'écriture. "Westworld" disposant d'une mise en scène correcte, c'est plutôt au niveau des idées que le film est intéressant : hyper-complexité des machines et des systèmes rendant leur contrôle difficile, rapport homme/machine proche du rapport maître/esclave, immersion des hommes dans un univers où tout semble permis, etc. Le film n'amène pas ses propos jusqu'au bout, et sacrifie son dernier acte au profit de l'action (avec notamment un glacial Yul Brynner en pistolero expéditif !), mais se veut globalement divertissant. Au final, il s'agit donc d'un film de SF sympatoche, qui annonce "Jurassic Park".