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Vertigineux
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Harold Lloyd, étage après étage
Il y a quelques mois dans mon cycle cinéma muet, après avoir le génie de Buster Keaton, c'est celui d'Harold Lloyd que j'ai découvert.
Contrairement à Keaton, chez Lloyd, c’est du gag pratiquement non-stop : confondre une valise avec un berceau en forme de valise contenant un bébé et confondre une charrette et un train : ce n’est qu’un début. Et se planquer dans un porte-manteaux pour échapper à sa locatrice, c’est plutôt pas mal aussi. L’humour de Lloyd se base aussi sur son optimisme : mentant à sa fiancée sur son travail, ça donnera lieu à une suite en crescendo de situations de plus en plus ubuesques : du vaudeville puissance dix. Et puis Lloyd outre son visage très expressif, avait un corps élastique, il court, il saute, il s’agrippe, lui aussi, comme Keaton, faisait des cascades de fous furieux et se blessant évidemment. Et puis on arrive à la fameuse partie où il escalade un immeuble, c’est trop long (ça dure presque une demi-heure) c’est un fait même là, il y a du gag et du risque.
Même si on sait parfaitement que c’est truqué, ça impressionne quand même.
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le 29 juil. 2021
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